Les bons réflexes pour réussir votre shooting marque food
Conseil n°1 – Préparer un brief clair et complet
Pour un shooting marque food réussi, mieux vaut anticiper un minimum. Brief détaillé, produits bien envoyés, deadlines claires : tout se joue en amont. En suivant quelques étapes simples, vous facilitez le travail du photographe culinaire… et vous vous assurez des images qui claquent et qui attirent au premier regard !
Un bon shooting culinaire, ça commence par un bon brief. Pas besoin d’un roman, il s’agit simplement d’être précis.
Expliquez votre besoin en quelques lignes :
vos valeurs, votre identité de marque
l’histoire que vous voulez raconter
l’ambiance visuelle que vous imaginez (chaleureux, haut de gamme, lifestyle, rustique…)
l’objectif de ces photos (key visual, lancement nouveauté, photo recette…)
Pensez aussi aux détails techniques :
où seront utilisées les images (site web, réseaux sociaux, print, affichage, packaging…)
quels formats sont nécessaires (paysage, portrait, carré, détouré ou pas…)
s’il y a une charte graphique à respecter (couleurs, typos, éléments graphiques…)
Plus ces éléments sont posés dès le départ, plus on évite les quiproquos. Et surtout : le photographe pourra vraiment adapter son travail pour coller à vos besoins.
Conseil n°2 – Créer un moodboard des images souhaitées
On a beau être photographe, on ne voit rien dans notre boule de cristal (même si on aimerait parfois). Pour que le photographe comprenne vraiment ce que vous avez en tête, rien de tel qu’un moodboard visuel, c’est à dire une sélection d’images d’inspiration qui reflètent l’univers que vous visez.
✂︎ Moodboard : faites passer le message en images
Couleurs : sobres, vibrantes, naturelles, contrastées, monochromes, hyper saturées…
Ambiances : rustique, chaleureuse, premium, minimaliste…
Compositions : plats isolés, vue de dessus, plan serré, vue d’ensemble…
Angles de vue : top‑view, 3/4 de face, frontal, macro...
Type de plat : entrées, desserts, boissons, produits bruts, packs…
Lumières recherchées : lumière douce, naturelle, forte, ambiance ombrée, lumière dure, contraste…
✎ Exemples de types d’images attendues
Gros plan sur un produit phare ou un geste produit (ex. : ouverture d’opercule, fourchette qui s’approche…)
Mise en œuvre : produit mis en scène sur une scénographie avec du stylisme et une ambiance
Mise en œuvre recette : produit mis en scène sur une scénographie dans une recette créée sur mesure pour lui (ex. : une sauce tomate mise en œuvre dans une recette de pizza)
Macro : texture zoomée (bulles, sauce, crémeux, dégoulinures…)
Plan large : ambiance de table ou décor
Packshots : fond neutre, détourés ou non pour catalogue ou eshop…
☕︎ Où trouver des inspirations fiables ?
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Incontournable. Créez un tableau secret, rassemblez vos inspirations et repérez un style cohérent. Il est possible de le faire de façon participative avec vos collègues, pour croiser vos trouvailles.
💡 Le lien vers Pinterest. -
Explorez les hashtags anglais #foodphotography #foodmoodboard #foodstyling et français #photographeculinaire #photographieculinaire #stylisteculinaire.
Suivez aussi des photographes inspirants, ainsi que des marques de votre secteur.
💡 Le lien vers Instagram -
Observez ce qui fonctionne et identifiez ce que vous souhaitez éviter ou réinventer.
Conseil n°3 – Désigner une personne référente côté marque
Pendant un shooting culinaire, qu’il se fasse avec vous sur place chez le photographe ou à distance, les décisions doivent être rapides. En effet, les aliments sont des sujets instables par nature, ça coule, ça fond, ça refroidit, bref, il faut parfois être prompt à la validation. C’est pourquoi il est indispensable de désigner une personne référente, qui sera celle qui décide le jour J sur place ou joignable à distance.
Idéalement, cette personne a suivi tout le process en amont (brief, moodboard, décisions, logistique).
Son rôle :
valider les cadrages, le stylisme, les mises en scène et veiller au respect de ce qui a été acté dans le document d’intention de shooting
communiquer les ajustements si nécessaire au photogrpaphe,
éviter les boucles de mails à 6 intervenants ou les discussions interminables avec 36 collègues pendant que le burger s’écroule sur le set… et que le shooting n’avance pas.
Cette personne devient l’œil de la marque. Elle évite les doutes et les temps morts et fait gagner du temps à tout le monde, son entreprise et le photographe. Precious !
💡 Petite astuce : cette personne peut aussi participer à la conception du brief, pour bien maîtriser les attentes de départ.
Conseil n°4 – Préparer et envoyer les bons produits
Un shooting culinaire, c’est comme une raclette entre potes : si t’oublies le fromage, c’est mal barré.
Pas de photos culinaires sans les produits attendus donc. Pour éviter tout quiproquo, mieux vaut anticiper l’envoi de ces produits avec un peu de méthode.
Voici les points à checker avant d’expédier quoi que ce soit :
Produits en triple exemplaires (voire plus selon l’usage) : pour pouvoir choisir le pack le moins abîmé, pour pouvoir recommencer si jamais la photo ou la recette sont loupés, pour parer à toutes éventualités.
Produits bien emballés : colis solides, protections internes, papier bulle, conservations au frais si besoin (avec cold pack ou livraison express). On ne veut pas recevoir de bocaux cassés, non non non.
Étiquettes claires : chaque produit bien identifié, surtout si vous en envoyez plusieurs variétés.
Date d’expédition anticipée : pour réceptionner les produits au moins 48 h avant le shooting et les préparer au mieux.
Pensez à signaler s’il y a des consignes particulières : à consommer rapidement, à assembler juste avant, à ouvrir la veille ou à éviter de congeler. Mieux vaut tout dire en amont que de découvrir qu’un produit est inutilisable le matin de la prise de vue.
Un photographe culinaire pourra faire des merveilles… à condition d’avoir la matière principale entre les mains.
Conseil n°5 – Donner une timeline claire dès le départ
“On se cale ça bientôt ?” → HIIIIIIN, mauvaise réponse !
Sans planning clair, les retards s’invitent à la fête. Pour que votre shooting se passe sans accroc, fixez une timeline dès le départ, en accord avec votre photographe. Pas besoin d’un agenda de ministre, juste les infos essentielles pour que chacun puisse s’organiser.
Voici ce qu’un photographe culinaire a besoin de savoir :
Date du shooting souhaitée selon vos disponibilités
Deadline de livraison des photos
Éventuels temps forts à anticiper (lancement de produit, salon, campagne…)
Congés ou absences côté client (cela évite les validations qui tombent à l’eau)
En donnant ces infos en amont, vous permettez au photographe de calibrer son planning, d’anticiper la post-production et de livrer dans les temps, sans stress ni relances de dernière minute.
💡 Petit bonus : ça permet aussi d’éviter les “ah mais on avait oublié que ce visuel devait partir à l’imprimeur demain…”
Conseil n°6 – Prévoir le suivi après le shooting
Une fois les photos shootées, la mission n’est pas totalement terminée. Il reste une étape clé, souvent négligée : le suivi post-shooting. Pour éviter les échanges à rallonge ou les malentendus, clarifiez les choses en amont.
Voici ce qu’il est utile de poser :
Mode de livraison des fichiers (WeTransfer, Google Drive, Dropbox…)
Nom des fichiers ou organisation des dossiers (utile si plusieurs produits ou gammes)
Délai prévu pour les éventuelles retouches supplémentaires ou ajustements
Personne à contacter pour les retours éventuels
Modalités de facturation et de paiement : montant, échéance, conditions définies dans le devis
💡 Le respect des délais de paiement fait aussi partie d’une collaboration fluide. Ça permet de clôturer le projet proprement, et ça donne envie de retravailler ensemble.
Un photographe culinaire bien organisé vous remettra tout ça de façon claire, mais c’est toujours plus fluide quand les deux parties savent à quoi s’attendre.
En résumé…
Un shooting marque food, ça ne s’improvise pas. Avec un brief bien ficelé, des produits prêts, une personne référente au taquet et une timeline posée, vous mettez toutes les chances de votre côté pour obtenir des visuels aux petits oignons.
Et si vous avez déjà votre brief en main (ou presque prêt), c’est le bon moment pour en discuter ensemble.
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