Des burgers, un parc d’attractions et des packshots fast food : mon shooting chez Walibi
Quand on parle de packshot fast food, on pense rarement à tout ce qu’il faut mettre en place pour que le burger en photo ressemble… au burger de tes rêves. Chez Walibi Rhône-Alpes, j’ai eu l’occasion de shooter les packshots de leurs burgers d’un des restaurants du parc : stylisme culinaire, prise de vue millimétrée et retouches aux petits oignons.
Dans cet article, je te raconte les coulisses du projet et comment on est passés de “photos maison avec les moyens du bord” à des visuels qui font saliver les visiteurs… avant même de passer commande.
Packshot fast food : comment Walibi m’a contacté pour sublimer ses burgers
Tu te demandes à quoi ressemble un bon packshot fast food ?
Pour Walibi, j’ai réalisé un shooting photo de burgers dans un resto du parc. Résultat : des visuels de burgers appétissants détourés sur fond transparent, idéal à placer dans leurs menus, écrans et affiches, le tout livré retouché dans une galerie personnalisée. Concis, efficace, droit au but.
Quand Walibi Rhône-Alpes m’a appelé, ils avaient une mission très claire : sublimer les burgers d’un de leurs restaurants avec des photos packshot qui donnent faim dès le premier coup d’œil. Pas juste des photos vite faites au smartphone par le service com’ : non, ils voulaient du packshot fast food pro, avec un vrai souci du détail pour illustrer leurs nouveaux menus.
👉 Jusque-là, ils faisaient leurs photos eux-mêmes, avec les moyens du bord.
Un petit éclairage, un fond uni, l’appareil photo d’un membre de l’équipe… Bref, le système D qu’on imagine.
Mais cette fois, ils voulaient passer au niveau supérieur.
Leur objectif ? Obtenir :
un rendu professionnel et appétissant, digne d’une campagne de com’
des menus plus attractifs (sur papier et sur écrans) pour donner vraiment envie
une image plus crédible et cohérente avec la qualité de leur offre food dans le parc
et aussi… un sacré gain de temps, parce que faire de belles photos, ça prend du temps, surtout quand ce n’est pas ton métier !
Ils avaient besoin de photos pour :
les menus papier d’un de leur restaurant
les menus affichés sur écran dans le fast food en question
des panneaux écrans à l’extérieur, pour attirer l’œil des visiteurs affamés sur la pause de midi
👉 Ici, pas question de photos en ambiance ou en situation dans le parc : on parle de packshots purs, des burgers détourés sur fond transparent, destinés à s’adapter à tous les supports de com’.
Et c’est là que le vrai défi commence.
Parce qu’un burger, c’est un sujet hautement complexe en photo culinaire.
On l’a tous vécu : tu commandes un burger au fast food, tu compares avec la photo du menu… et tu réalises qu’il s’est pris un petit coup derrière la nuque entre-temps 😅
Pain écrasé, sauce qui dégorge, steak qui dépasse, salade quasi cuite… C’est la réalité d’un burger en fast food qu’on s’apprête à manger, oui, mais sur les menus, on ne peut pas les présenter tels quels sous peine de faire fuir le premier individu venu.
Le but, ici, c’était d’éviter cet effet "avant/après décevant", en travaillant chaque produit pour le rendre photogénique, sans tricher, sans artifice ni aliment factice : du vrai, mais du vrai qui fait envie.
On a donc rapidement calé un brief ensemble :
Mettre en valeur les burgers du resto avec un rendu propre, net, appétissant mais néanmoins cohérent avec la réalité
Faire le shooting directement sur place, dans le restaurant, en collaboration avec le cuisinier pour une question de praticité
Organiser le timing pour shooter chaque burger au bon moment, ni trop chaud, ni trop froid et surtout… bien dressé
En tant que photographe packshot isère, avec pas mal de burgers à mon actif (en photo, pas dans l’estomac hein), je savais que ma minutie (légendaire) serait nécessaire, j’allais donc travailler avec précision et méthode. Un peu mon credo habituel quoi !
Stylisme culinaire : comment j’ai mis chaque burger en valeur
Sur ce type de projet, on ne vient pas juste “appuyer sur le bouton”. Le vrai travail, c’est avant tout de rendre le produit photogénique sans le trahir. Et dans le monde du burger, c’est tout sauf simple.
Un burger, c’est vivant. Ça bouge, ça glisse, ça suinte, ça se tasse. Un burger, ça se laisse pas faire.
Et pourtant, sur la photo, il doit être :
bien droit
bien garni
bien propre
et surtout ultra-appétissant sans tomber dans la caricature
C’est là que mon rôle de styliste culinaire food prend toute sa place.
Après être arrivée au restaurant, j’ai sorti et installé mon matériel dans le coin le plus pratique pour moi et pour le cuisinier. Pas loin d’une prise pour les lumières, pas loin de la cuisine, avec une table et un mur pour y poser mon fond blanc, un espace suffisant devant pour poser le trépied et l’appareil et une table tout de suite à côté pour poser pinces, seringues, sprays, pinceaux, ciseaux, pics en bois et autres rouleaux de scotch, le petit kit du parfait styliste culinaire en somme.
Et ensuite, que s’est-il passé ? Et bien, le ballet a commencé.
Concrètement, j’ai :
demandé au cuisinier de sous-cuire certains aliments pour préserver certaines couleurs ou éviter un écroulement
repositionné les ingrédients pour une lecture claire (une salade bien visible qui ondule sur les bords du burger, le fromage qui coule juste ce qu’il faut là où il faut, une tomate qui dépasse astucieusement d’un côté pour équilibrer visuellement le tout…)
fixé certains éléments avec des astuces de styliste pro (astuces à base de cure-dents, papier absorbant et Patafix mais NON, ne rêve pas, je ne te dirai pas tout)
géré l’éclairage pour que les strates du burger soient bien visibles, sans zones d’ombre inutiles
travaillé l’esthétique générale du burger en collaboration avec le cuisinier, en validant chaque dressage ensemble car, après tout, c’est lui qui connaît le mieux les produits qu’il concocte en cuisine tous les jours
Chaque burger a été donc travaillé individuellement, avec soin, pour en tirer le meilleur rendu sans le trahir. Une belle gamme de burgers et quelques nuggets et frites.
Pas de fausse promesse, pas de triche, pas de faux aliments. Juste du vrai, mis en valeur.
Et tout ça en conditions réelles, avec un timing cadencé :
le burger sort de la cuisine
je le stylise immédiatement
je le shoote dans la foulée, pendant qu’il est encore debout, frais et beau
C’est un vrai ballet minuté, où chaque seconde compte.
Et c’est ce qui fait toute la différence entre une photo “bof” et un visuel pro qui donne vraiment envie. Tout est cadré et je sais ce que j’ai à faire, même face à l’imprévu. Oui, une salade rebelle qui ne fait pas les froufrous attendus, c’est un imprévu par exemple.
Retouches et livraison : une galerie personnalisée aux petits oignons
Une fois les burgers relookés et photographiés sous tous les angles prévus, j’ai remballé gaiement tout mon matériel et je suis rentrée dans mon antre de photographe culinaire. Nous arrivions donc à la deuxième phase du projet : la post-production.
Car oui, même avec un bon cuistot, une bonne lumière, un bon stylisme et un bon appareil, le travail ne s’arrête pas au clic.
C’est en retouche qu’on affine, qu’on ajuste, qu’on peaufine.
🖥️ En plus du détourage minutieux de chaque burgers pour les avoir sur fond transparent, voici ce que j’ai retouché sur chaque packshot :
les couleurs pour un rendu fidèle, frais et éclatant (sans saturation excessive)
les micro-détails (miettes, brillances indésirables, coulures un peu trop généreuses, pain un peu abîmé sur le dessus,…)
la netteté et les contrastes, pour que chaque élément soit bien lisible
l’harmonie générale des burgers qui pouvaient parfois être légèrement bancals
l’équilibre global de l’image, pour un rendu propre, pro et directement exploitable sur tous les supports
👉 En tant que photographe packshot et styliste culinaire, je sais que la retouche, ce n’est pas pour tricher, c’est pour rendre justice à la réalité du produit tout en respectant l’objectif de communication.
Une fois les images finalisées, je les ai livrées dans une galerie personnalisée en ligne, avec :
un tri clair par produits bien renommés
les visuels en plusieurs formats (HD, web, fond transparent…)
une interface simple à utiliser pour que le client puisse récupérer ce dont il a besoin, quand il en a besoin
Walibi a ensuite utilisé les photos pour :
ses menus papiers dans le restaurant
ses menus affichés sur écrans
et même des panneaux digitaux dans le parc, pour attirer les visiteurs jusqu’au resto
Des visuels propres, appétissants et cohérents, déclinables à l’infini, qui parlent d’eux-mêmes : c’est exactement ce que le client recherchait.
Le témoignage client : qu’a dit Walibi à propos de ce shooting ?
À la fin de tous projet avec un nouveau client, j’ai pour habitude de proposer de laisser un témoignage. J’aime avoir des retours sur leurs impressions. Cela m’aide bien évidemment à gagner en crédibilité et inspirer confiance en ligne, mais j’aspire toujours à m’améliorer également sur les points bloquants ou bien à connaître mes points forts.
Bon, en l’occurence, Walibi Rhône-Alpes m’a surtout rapporté mes points forts (pour mon plus grand plaisir) :
“Photographe très professionnelle, avec une approche soignée et méticuleuse pour chaque produit shooté. Respect des délais et une communication fluide. Nous sommes très satisfaits de cette collaboration effectuée dans le cadre de la refonte de certaines de nos cartes et menus du parc Walibi Rhône-Alpes.”
Et ça résume parfaitement notre collaboration.
👉 Ce qu’ils ont apprécié :
ma disponibilité et la facilité des échanges,
l’exigence et la rigueur dans le stylisme de chaque burger,
la cohérence globale entre les visuels et le rendu final sur leurs supports.
Pour eux, passer par une pro, c’était gagner du temps, éviter les galères en interne et surtout obtenir des images qui donnent vraiment envie de manger sur place.
Et vu le nombre de visiteurs qui défilent chaque jour dans le parc, c’est un enjeu stratégique : plus les visuels sont pros, plus ils attirent les clients.
Conclusion
Ce projet avec Walibi Rhône-Alpes, c’est un super exemple de ce que peut apporter un regard pro sur des visuels food. Ces images sur des menus ou des écrans peuvent paraître anodines mais sont en réalité stratégiques. Les négliger ou les expédier rapido aurait été une erreur.
Avec un bon stylisme, une lumière bien maîtrisée, les bons gestes et un cadrage propre, même un simple burger devient une vraie star de la com’.
Et quand on sait à quel point la photo influence les choix des clients, il serait dommage de continuer à bricoler des visuels à la va-vite, non ?
Tu tiens un resto, un snack, un food truck ou un fast food ?
Tu veux des photos qui claquent pour tes menus, ton site, ton affichage ou tes réseaux ?
Écris-moi, on va faire parler tes burgers et tes frites 📸🍔
Je m’occupe de tout : stylisme, prise de vue, retouches, galerie en ligne prête à l’emploi. On aurait tord de passer à côté.